Skip to main content

Eric Dubois-Geoffroy expose au musée de la vie rurale de Steenwerck

« Ce ne sont pas de simples prises de clichés. Il y a tout un scénario, tout un travail d’interprétation et de mise en scène dont la photo n’est qu’un instantané », explique Eric Dubois-Geoffroy, président du photo club d’Armentières.

Cette année, il est le premier parmi sept artistes à voir ses travaux exposés au musée de la vie rurale de Steenwerck, dans le cadre de la (dix-neuf ?)neuvième édition de l’opération « Un artiste, un mois ».

Du 6 au 30 avril, 35 photographies de son exposition « Par petites touches » sont accessibles au public.

Un voyage à travers les époques

Toujours dans la volonté de placer l’humain au cœur de sa démarche photographique, il présente une sélection d’œuvres issues de dix de ses séries photographiques.

« Ce sont des interprétations réelles de scènes de vie des années 1920-1930 à nos jours, jouées par des modèles au sein du musée, de la maison Decanter ou du restaurant gare des années folles, de Sailly-sur-la-Lys. » témoigne-t’il.

Pour réaliser ces photographies, l’auteur à collaboré avec dix modèles, qui ont su interpréter les personnages, les textes et les scenarios revisités à travers ces différents projets.

Aurore, Daphnée, Iris, Kelly, Manon, Margaux, Marie, Mathilde, Suz Chevrier et Wendy ont participé aux séries photographiques.

Après lui, six peintres verront successivement leurs œuvres exposées au musée, jusque fin octobre.

 

Eric Dubois-Geoffroy s’inspire de personnages réels ou fictifs, de contes, de poèmes, de décors d’époques passées, ou encore d’accessoires, pour les mettre en valeurs à travers la photographie.

 

A chaque série son histoire

Le projet « Dark Land » met en scène noirceur, sensualité, humour et mélancolie, à travers des textes littéraires issus des différents courants du romantisme noir.

“Wagon lit/Night Train” propose un saut dans le passé, dans un wagon-lit construit il y a environ un siècle, l’un des derniers de la compagnie de chemins de fer Paris-Lyon Marseilles, à Sailly-sur-la-Lys.

La série « Tess d’Uberville », inspirée du roman de Thomas Hardy, met en scène les déchirements et aspirations d’une femme, entre désirs d’indépendance et de liberté et respect de l’ordre établi, des convenances et du poids du patriarcat.

Des extraits de six autres séries sont à découvrir : “Mademoiselle”, “the Roaring Twenties”, “Pilot super factory”, “Peau d’âne”, “True friend” et “Variations chapelières”.

Le « plus » de l’exposition

Ce n’est pas tout ! Pour découvrir l’intégralité des expositions ou bien la préparation des séances photo à travers des courts métrages, un système de QR codes à été imaginé. Il suffit au visiteur de scanner les QR codes placés sous chaque photographie, pour en savoir davantage.